Azote injecté = Volatilisation limitée

Et si on transformait les mesures réglementaires en opportunités ? Certains sont prêts à relever le défi comme nos 2 agriculteurs de Fère-Champenoise.

Alors que l’azote est aujourd’hui dans le viseur de nos politiques, ils ont décidé de prendre les devants.

Depuis cette année, ils apportent leurs 2 premiers apports d’azote sur blé et escourgeon en l’injectant directement dans le sol. En orge de printemps, c’est la dose totale conseillée par le reliquat qui sera apportée avec cette technique.

Les disques disposés tous les 25 cm vont positionner l’azote à 5 cm de profondeur.

A savoir que tous produits organiques liquides (digestat, lisier, Selamo …) ou toutes formes d’azote liquide peut être apporté pour des volumes supérieur à 200 l/ha.

La volatilisation est donc considérablement limitée; un avantage non négligeable compte-tenu des conditions printanières de plus en plus sèches.

Le stade de la culture est davantage privilégié puisque la météo (et notamment la pluie) au moment de l’apport n’est plus une préoccupation.

Outre cette réduction des pertes ammoniacales dans l’atmosphère, c’est également une valorisation optimale de la matière incorporée dans les sols. Comme quoi agronomie et règlementation ne sont (pas toujours) aux antipodes l’un de l’autre …